Il est une heure du matin. Un enfant entend la voix de sa mère le sommant de descendre changer le disque qui tourne à vide sur la platine du salon. La pièce sent le tabac et la bière tiède. À la radio, la nouvelle de la mort de Janis Joplin ternit les paroles s’échappant des haut-parleurs : « Take another little piece of my heart, now baby (break it). » La chanson hante un lieu que la mère, survivante des pensionnats autochtones, semble elle-même hanter. LISEZ L’ARTICLE COMPLET→